Les professionnels qui optent pour le statut d’auto entrepreneur s’engagent dans une aventure qui peut se montrer des plus intéressantes pour leur carrière. Son impact peut bien sûr également s’avérer minime, mais dans tous les cas, il est en mesure d’apporter du positif dans la vie de travail des Français. Quelles sont ses spécificités, dans quels secteurs peut-on exercer avec lui et quelles sont les règles à suivre ? Voici quelques éléments de réponse !
Créer son statut d’auto entrepreneur : comment ça marche ?
Il n’y a rien de plus simple que de mettre en place un statut d’auto entrepreneur. En effet, il n’est même pas nécessaire de se déplacer, puisqu’il suffit de remplir un formulaire en ligne. Pour cela, il faut se rendre sur le portail des auto-entrepreneurs, ou bien s’en remettre aux services d’une société spécialisée, espace-autoentrepreneur.com par exemple. Il s’agit ensuite de remplir un formulaire en ligne.
Vous renseignez vos nom et prénom, adresse physique, mail et numéro de téléphone afin de pouvoir être contacté. Par ailleurs, vous indiquez le type d’activité professionnelle que vous souhaitez réaliser dans le cadre de votre auto-entreprise, ce qui vous vaudra d’être affilié à un centre de formalité des entreprises et de recevoir un numéro de SIRET. La réception de ce SIRET vous autorise à commercialiser vos produits ou vos services en toute légalité.
A quelles règles est soumise l’auto-entreprise dans son exercice ?
Contrairement à un autre type de société tel que la SARL (Société A Responsabilité Limitée) les règles qui pèsent sur le statut d’auto entrepreneuse sont simplifiées et allégées. La volonté de l’Etat, à la création de cette structure, était de dynamiser le marché du travail en y ajoutant davantage de flexibilité. Ces règles légères permettaient à l’auto-entreprise d’y aboutir :
· Il est nécessaire pour un micro-entrepreneur de remplir un carnet de recettes, de même qu’un cahier d’achat s’il en effectue dans le cadre de sa profession en indépendant.
· Il doit conserver les factures et les devis générés au titre de l’activité exercée sur une période de 10 ans après la clôture de celle-ci. Ces documents servent de preuve en cas de litige ou de contrôle fiscal.
· Le chiffre d’affaires est limité à 70 000 euros pour les prestations de service et à 170 000 euros pour les activités d’achat et de vente de marchandises.
· Il doit être déclaré tous les mois ou par trimestre, pour servir de base au calcul à vos cotisations fiscales et sociales.
Quels sont les secteurs d’activité et les opportunités de cette structure ?
Quasiment tous les secteurs d’activité sont concernés par le statut d’auto entrepreneur, de la communication à la formation, en passant par la création artistique, l’agroalimentaire ou encore la construction. Un micro-entrepreneur peut donc être un électricien, un professeur de langues, un décorateur floral, un journaliste web, un expert judiciaire ou encore un boulanger.
Choisir de créer une micro-entreprise, c’est avoir l’opportunité de pratiquer des prix plus bas que ses concurrents en raison de l’exonération de TVA. C’est aussi pouvoir conserver son CDI ou son poste dans la fonction publique tout en exerçant une activité secondaire afin de compléter ses sources de revenus, ou en entamant une reconversion professionnelle.
En d’autres termes, il s’agit d’une solution pleine d’opportunité, à saisir dans un monde de l’entreprise en constante évolution comme évoqué parmi les articles d’Entreprise-et-compagnie.fr. Chaque année, de nombreux actifs français créent leur propre auto-entreprise afin de démarrer un nouveau projet professionnel. Ils ont ainsi la capacité de se lancer dans l’entrepreneuriat tout en limitant les risques qui y sont traditionnellement associés.